Titre : | MEXIQUE |
Auteurs : | OCDE |
Type de document : | Livre |
Editeur : | PARIS : OCDE, 2007 |
Collection : | ETUDES ECONOMIQUES DE L'OCDE, num. 18 (2007) |
Format : | 200 |
Langues: | Français |
Concepts : |
FINANCES PUBLIQUES
POLITIQUE ECONOMIQUE POLITIQUE COMMERCIALE POLITIQUE SOCIALE MEXIQUE |
Résumé : | Ces dix dernières années, le Mexique a beaucoup progressé vers la stabilité macroéconomique et a lancé d'importantes réformes structurelles pour ouvrir davantage son économie aux échanges et à l'investissement, améliorer le fonctionnement de ses marchés de biens et de services et développer le secteur financier. Cet effort a donné des résultats plutôt satisfaisants. Après la bonne performance de 2006, la croissance de la production devrait être proche de son niveau potentiel ces deux prochaines années, entre 3 % et 4 %. Mais la croissance potentielle du PIB est bien trop faible pour combler le large écart de niveau de vie par rapport aux pays de l'OCDE les plus riches et pour remédier à une pauvreté encore largement répandue. Pour placer l'économie sur une trajectoire de croissance plus. Forte et durable, un nouvel effort de réforme sur un large front est indispensable. Le raffermissement des finances publiques demeure prioritaire. La situation budgétaire est saine et la loi de responsabilité budgétaire et financière de 2006 a contribué à renforcer le cadre budgétaire. Mais la situation sous-jacente des finances publiques n'est pas encore confortable, le budget étant extrêmement tributaire de recettes pétrolières incertaines. Des mesures s'imposent pour améliorer l'efficience des dépenses publiques. De plus, une profonde réforme fiscale demeure prioritaire pour accroître les ressources qui permettront de faire face à certaines dépenses essentielles. Enfin, il faudra revoir les relations budgétaires entre niveaux d'administration afin de responsabiliser davantage les autorités internationales. Le gouvernement du Mexique récemment a soumis au Congrès une proposition pour une vaste réforme des finances publiques, qui si elle est approuvée, constituerait une avance notable. Il faut libéraliser encore les échanges et les investissements internationaux tout en réformant la réglementation. Le Mexique a engagé de profondes réformes dans le secteur des échanges, notamment grâce à la conclusion d'accords commerciaux régionaux avec un grand nombre de pays, et les droits de douane ont été abaissés par rapport aux autres pays, même s'ils demeurent au dessus des niveaux en vigueur dans l'OCDE. De nouvelles réductions des tarifs douaniers seraient vraisemblablement très bénéfiques, car elles ouvriraient aux entreprises d'autres possibilités d'accès à des produits compétitifs et à des technologies qui font défaut. Il importe également de réduire les obstacles non tarifaires, notamment les procédures douanières inefficientes et les prescriptions techniques trop tatillonnes qui entravent les échanges. De même, on pourrait assouplir les restrictions aux investissements directs étrangers, en particulier dans les télécommunications, les transports terrestres int érieurs, la navigation côtière et les aéroports. Le Mexique a également besoin d'une plus vive concurrence et d'une réglementation de meilleure qualité pour accélérer sa productivité et sa croissance. De nets progrès ont déjà été accomplis, mais il serait possible d'améliorer encore les réglementations et l'application de la politique de la concurrence. Dans les services postaux, le gaz naturel et l'électricité, la concurrence reste entravée par des réglementations trop restrictives. Pour les aéroports, les chemins de fer et les télécommunications, une réglementation appropriée concernant la tarification de l'accès aux installations essentielles est nécessaire pour favoriser l'entrée de nouveaux participants et renforcer leur capacité concurrentielle. Les régulateurs sectoriels n'ont pas toujours suffisamment de pouvoirs pour remplir efficacement leur mission. Enfin, de longs procès font souvent obstacle à la mise en uvre de la politique de la concurrence et des réglementations sectorielles. La politique du marché du travail et la politique sociale ont un grand rôle à jouer. Le chômage déclaré est faible, mais de nombreux travailleurs exercent un emploi peu productif et faiblement rémunéré. Il faudrait revoir la façon dont s'articulent la fiscalité et les prestations sociales, surtout pour améliorer l'efficience et la fiabilité des services de sécurité sociale. Cela contribuerait à renforcer les incitations à travailler dans l'économie formelle, notamment pour les travailleurs à bas revenus. Il faudrait aussi instaurer un plus juste équilibre entre la flexibilité du marché du travail et la protection des travailleurs qui perdent leur emploi. En outre, une coordination plus étroite entre la politique du marché du travail et la politique sociale, de même qu'un effort plus intense d'amélioration du capital humain, sont nécessaires pour aider efficacement les individus les plus vulnérables et libérer ceux qui sont tombés dans le piège de la pauvreté. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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RES 2556 | Livre | Réserve | Disponible |