Titre : | Influence de différents facteurs culturaux sur la synthèse de trichothécènes, 1 |
Auteurs : | ALEXANDRE WEIL |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2002 |
Format : | 84 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
FUSARIOSE
MYCOTOXINE TRICHOTHECENE |
Résumé : | Dans un contexte de crise alimentaire, les mycotoxines, plus spécifiquement les fusario-toxines, risquent de fragiliser la filière céréales. Pour devenir accompagnateur de la filière, BASF Agro travaille depuis trois ans sur des essais à ce sujet. Mon travail de stage de fin d'études était d'exploiter plusieurs essais afin de mieux comprendre l'influence de différents facteurs culturaux sur la production de fusariotoxines. Ainsi mon mémoire est structuré en trois parties : une étude bibliographique, une analyse statistique des résultats des essais menés sur micro parcelles et une discussion sur les difficultés qu'entraine un contrôle des teneurs en fusario-toxines. D'après mes recherches bibliographiques, la fusariose de l'épi, maladie sporadique, revenant environ une année sur cinq, peut causer de gros dégâts sur les récoltes de céréales. Outre les pertes de rendement pouvant atteindre 50 %, la fusariose peut dégrader la qualité sanitaire du grain, par la production de mycotoxines. Les agents pathogènes de la maladie appartiennent à deux genres: - les Fusarium roseum, comprenant F. graminearum, F. culmorum, et F avenaceum, peuvent dans certaines conditions synthétiser des mycotoxines, comme les trichothécènes. - et Michrodochium nivale, taxonomiquement très éloignée, qui ne produit que le Nivalenol. Ces trichothécènes étant nocifs pour le consommateur, humain ou animal (effets mutagènes, cancérigènes, immunodépresseurs, aleucie toxique alimentaire) il faut comprendre l'impact des différentes pratiques culturales sur leur synthèse. Mon analyse des résultats d'études menées par BASF Agro a apporté plusieurs réponses. Les variétés de blé sont notées selon leur sensibilité à la fusariose. Il n'existe pas systématiquement un lien direct entre présence de la maladie et celle de fusario-toxines, néanmoins un lien entre cette note et la biosynthèse de trichothécènes est certain. Isengrain est presque deux fois plus contaminée que Soissons. Ainsi les variétés sensibles présentent un fort risque de contamination par des trichothécènes comme le Désoxynivalénol (DON) ou le Nivalénol (NIV). Les traitements anti fusariose utilisent majoritairement des strobilurines ou des triazoles. Nous montrons que l'utilisation d'azoxystrobine ou de trifloxystrobine (strobilurines) est le plus mauvais choix pour la réduction de teneur en mycotoxines. A l'inverse, le metconazole (triazole) utilisé à floraison, seul ou en programme avec l'azoxystrobine , peut réduire de 30, 50 %, voire même totalement les teneurs en DON et NIV. Un bon réglage de la moissonneuse permet d'éliminer les grains échaudés, les poussières, souvent fortement contaminées. On réduit alors la contamination du grain récolté de 30 à 100%. De même de mauvaises conditions de stockage stimulent la production de mycotoxines après la sortie du champ. Le contrôle des teneurs en mycotoxines est encore compliqué. La législation impose des échantillon de 50 Kg, chose inenvisageable, si l'on contrôle au niveau des bennes. Différentes méthodes de détection existent : HPLC suivie de chromatographie gazeuse, test immunologique.... qui donnent des résultats parfois différents pour un même échantillon. Pire, il existe une variabilité inter laboratoire sur un même test. Enfin les résultats ne sont pas toujours interprétés avec bon sens. Ces approximations peuvent causer une mauvaise compréhension des résultats. |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MEM 1765-1 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |
MEM 1765-2 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |