Titre : | Opportunité de la mise en place d'une filière francilienne de valorisation des déchets d'élagages, 1 |
Auteurs : | LENOIR DE LA COCHETIERE |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2001 |
Format : | 61 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
DECHET
VALORISATION ELAGAGE |
Résumé : | Le premier juillet 2002, entre en application la loi du 13 juillet 1992 qui interdit la mise en décharge de déchets non ultimes. Face à cette échéance, une quinzaine d'élagueurs franciliens se sont regroupés au sein de la CODEL (Coopérative des Elagueurs franciliens) afin de trouver une nouvelle alternative à leurs productions ligneuses et, si possible, les valoriser. Ce regroupement génère chaque année près de 30 000 t de bois, mais le gisement total de produits d'élagages sur l'Île-de-France est estimé à une centaine de milliers de tonnes. Dans un premier temps, la CODEL a essayé de nouer des partenariats avec d'autres professionnels possédant des déchets de bois. Logiquement, les élagueurs se sont alors tournés vers des centres de trie de déchets ainsi que vers des recycleurs de palettes. Cette piste, initialement prometteuse semble pourtant s'avérer caduque du fait de la diversité des produits de chacun et par conséquent de leurs propriétés. Une recherche plus centrée sur les produits de l'élagage donne alors plusieurs types de débouchés. Ceux-ci sont multiples, mais doivent être segmentés suivants la nature du produit qu'ils peuvent absorber ainsi que suivant leur viabilité économique. Il existe des exutoires techniquement viables mais qui ne le sont pas économiquement. Parmi ceux-ci, nous retrouvons : o La méthanisation. o La carbonisation. o Le support carboné pour compostage de boues de STEP. Ensuite, nous pouvons distinguer des secteurs tels que la papeterie ou la cartonnerie qui, bien que consommateurs de bois ne peuvent accepter les produits CODEL car ils ne répondent pas à leur cahier des charges. Certains débouchés comme le panneau-particule pourraient admettre des déchets d'élagages, mais leur éloignement de la région parisienne les rend économiquement peu favorables. En effet, le bois qui a une densité comprise entre 0,2 et 0.35 génère des coûts de transports qui sont un poste de budget rapidement rédhibitoire. Enfin, un certain nombre d'issues s'avèrent plus prometteuses, mais nécessitent des investissements parfois lourds. Dans cette catégorie, se trouvent le compostage, mais surtout le paillage, la litière équine et la chaufferie. Pour les élagueurs, l'application de la loi aura donc un coût financier, mais celui ci semble minime aux vues des coûts d'éliminations qu'ils devront payer afin d'évacuer leurs déchets suivant des filières appropriées. Cette accélération du développement de la CODEL ne pourra s'opérer que dans le cadre d'une association de personnes réellement motivées, mais le jeu en vaut la peine. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MEM 1752 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |