Titre : | ETUDE DE LA CROISSANCE D'UN RAMEAU ET DE LA NOUAISON EN CHAMPAGNE SUR LES CEPAGES CHARDONNAY ET PINOT NOIR EN 1999 ET 2000 |
Auteurs : | STEPHANE LEGRAND ; ISAB |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2001 |
Format : | 59 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
VIGNE
CROISSANCE VEGETALE CEPAGE FLORAISON CHARDONNAY PINOT NOIR |
Résumé : | La maîtrise du rendement de la vigne est un des facteurs essentiels de la qualité des raisins. En effet, des rendements élevés conduisent à une dilution des sucres et des arômes et peuvent s'accompagner de retards de maturité. Les vignobles septentrionaux comme celui de la Champagne sont concernés par ce problème car les rendements élevés y sont fréquents. Un contrôle du nombre d'inflorescence par pied pourrait s'effectuer pour obtenir des rendement réguliers. Cependant, la coulure, accident physiologique se traduisant par l'avortement d'un nombre excessif de fleurs par inflorescence, conduit à des baisses de rendement parfois considérables. Elle constitue un obstacle majeur à la maîtrise des rendements car elle est imprévisible et incontrôlable. Le vignoble Champenois est associé à ceux d'Alsace et de Bourgogne dans le cadre du Réseau Vignes et Vins Septentrionaux afin de contribuer à une meilleure compréhension du phénomène de coulure. L'objectif premier est de préciser l'impact de la nutrition azotée et carbonée sur le cycle reproducteur de la plante. Ainsi, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (C.I.V.C) est chargé d'étudier la croissance et les caractéristiques de la nouaison, d'une part entre cépage, et d'autre part entre années. Le C.I.V.C a donc mis en place un suivi en parcelle expérimentale qui concerne deux des trois cépages présents en Champagne : le Chardonnay et le Pinot noir. Pour chaque cépage, trois unités expérimentales composées de huit groupes de quatre souches ont été suivies. Au sein de chaque groupe (unité de mesure), un pied était destiné à caractériser les paramètres de la nouaison et les autres pieds servaient à caractériser la croissance par des prélèvements de rameaux. Les deux cépages ont une nouaison différente. Le taux de nouaison moyen par grappe du Chardonnay apparaît supérieur à celui du Pinot noir (62% contre 55% en 2000). Cependant, le nombre de baies par grappe est au final proche car le Pinot noir à plus de fleurs par inflorescence que le Chardonnay. De plus, il semble que pour chaque cépage le taux de nouaison soit inversement proportionnel à la taille de l'inflorescence. Le Chardonnay paraît plus vigoureux sur les deux années. A date identique, la matière sèche produite est plus importante en 1999 car le débourrement a eu lieu plus tôt (au 30 mai pour le Pinot noir : 17,06 g de matière sèche par rameau en 1999 contre 14,46 g en 2000). Les taux d'azote sont proches pour les deux cépages et diminuent avec le temps. Cependant, la quantité d'azote contenue dans un rameau augmente avec le gain de matière sèche. Le Chardonnay, ayant plus de matière sèche, a une plus grande quantité d'azote par rameau (0,513 g par rameau au 30 mai 2000 contre 0,411 g pour le Pinot noir). Ce cépage a donc une quantité de matière sèche, d'azote, une vigueur avant la floraison et un taux de nouaison supérieurs au Pinot noir sur les deux années. Il n'est cependant pas possible de conclure sur la relation croissance-nouaison, c'est pourquoi le protocole de 2001 à évolué et devrait permettre de voir si les réserves ont un effet sur la nouaison. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MEM 1669 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |