| Titre : | Pertinence pour les éleveurs de poulet label jaune des Landes de reconstituer leur aliment à la ferme, 1 : POUR LES ELEVEURS DE POULETS LIBERTE JAUNES DES LANDES |
| Auteurs : | BENOIT LIENARD |
| Type de document : | Thèse-Mémoire |
| Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2002 |
| Format : | 125 P. |
| Langues: | Français |
| Concepts : |
POULET DE CHAIR
LABEL LABEL DE QUALITE ALIMENT DE VOLAILLE RENTABILITE LANDES |
| Résumé : | Les Landes sont le deuxième département français de production avicole. Au sein cette filière, nous étudierons le poulet label liberté jaune, nourri avec 80 % de maïs. Ce département étant le principal bassin français de production du maïs, certains éleveurs reconstituent leur aliment à la ferme (FAF). Les FAF sont anciennes et l'économie sur le coût alimentaire a été la principale motivation de ces éleveurs. Leur revenu semble être supérieur à ceux qui achètent leur aliment. Toutefois, ils sont aujourd'hui de moins en moins nombreux. Les gains espérés sont-ils toujours aussi intéressants ? Nous avons donc étudié la pertinence d'une reconstitution d'aliment à la ferme pour le poulet liberté jaune en répondant aux questions : - Est-il rentable de fabriquer son aliment à la ferme ? - Est-il plus rentable d'investir dans une FAF que d'augmenter sa capacité de production de poulets label ? Nous avons aussi analysé les conséquences socio-économiques et techniques d'une fabrique sur l'exploitation. Dans les deux cas, la rentabilité est calculée suivant deux approches : - comptable (variation de prix de revient ou de résultat), - en revenu disponible (augmentation dégagée par le nouveau projet). Pour cela, il faut définir préalablement : - l'investissement ou l'amortissement, - les frais de fonctionnement, - l'économie de coût des matières premières dans le cas d'une fabrique. Nous ne pouvons pas nous baser sur le montant des amortissements des FAF des fermes de références ; certains biais faussent les résultats. Nous avons donc simulé l'installation d'une fabrique neuve pour différentes tailles d'élevages. Les informations exploitées proviennent de données bibliographiques, d'entretiens, de devis ou ont été collectées dans le cadre du dispositif des fermes de références. L'exploitation des résultats a montré que la différence entre le coût des matières premières d'un aliment FAF et le prix d'un aliment complet est constante depuis cinq ans. Les frais de fonctionnement de la fabrique sont de 4,5 /t. Hors investissement, elle permet donc une économie de 10 à 12 % du prix de l'aliment. Au-delà du seuil de 35000 poulets/an, nous avons observé que: - une FAF neuve est rentable, même dans les situations les plus défavorables. - à capital constant, le revenu horaire d'une FAF est plus élevé que celui d'un bâtiment avicole. Pour les plus petits élevages, l'investissement dans une fabrique est trop important. Il est préférable d'augmenter la taille de l'élevage. L'investissement dans une FAF va aussi avoir des conséquences importantes sur le plan financier (endettement et trésorerie de l'exploitation) et humain (temps et organisation du travail). Il risque d'être en concurrence avec les activités de l'exploitation ou d'autres projets. L'éleveur en FAF a plus de possibilités quant à la gestion du programme alimentaire mais il en devient responsable. L'avenir des fabriques d'aliment à la ferme dépend de la réglementation et de la politique des groupements de producteurs. |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|
| MEM 1778 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |
