Titre : | Etude d'impacts et de faisabilité de la protection mécanique par ensachage de jeunes clémentiniers contre la mineuse des feuilles d'agrumes - Phyllocnistis citrella Stainton, 1 |
Auteurs : | JULIEN GAILLARD |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2002 |
Format : | 126 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
CITRUS RETICULATA
PROTECTION DES PLANTES RAVAGEUR DES PLANTES AGRUME |
Résumé : | Après avoir rapidement infesté l'ensemble des zones agrumicoles du globe, la mineuse des feuilles d'agrumes Phyllocnistis citrella est apparue en Corse en 1994. Il n'existe toujours pas de molécule efficace homologuée en France contre ce nouveau ravageur qui s'est alors ajouté aux difficultés économiques auxquelles l'agrumiculture Corse est confrontée. En effet, l'insecte rend problématique la conduite du jeune verger de moins de quatre ans, que ce soit en mode conventionnel ou biologique, en s'attaquant au feuillage et aux jeunes pousses de l'arbre. Face à ce ravageur, le Civam Bio Corse , lieu de déroulement du stage, l'AREFLEC , la Chambre d'agriculture de Haute Corse et la Station de Recherche Agronomique INRA-CIRAD de Corse se sont regroupés pour former le Groupe Technique Mineuse, avec pour objectif de mettre au point en trois ans une méthode de protection mécanique : l'ensachage des arbres par un voile insect-proof. S'agissant d'une technique inédite, de nombreuses questions se posent, telles que son impact sur la croissance et le développement de l'arbre, sur l'équilibre des populations d'auxiliaires et ravageurs, et sur sa faisabilité technico-économique. Cette première année, la démarche suivie a consisté d'une part en une recherche bibliographique et d'autre part en des expérimentations. La bibliographie a été réalisée sur la culture du clémentinier, sur ses ravageurs et sur les matériaux utilisables pour la protection, afin de cerner les éventuelles interactions avec l'ensachage. Le protocole expérimental a été établi afin de tester diverses solutions techniques (voiles en polyester ou polypropylène de 17 ou 30 g/m² ; structures de soutien du filet de protection) et pour évaluer les impacts sur l'entomofaune et sur la physiologie de la plante (microclimat induit, photosynthèse) ainsi que les coûts inhérents à cette méthode. Pour cela trois essais ont été menés : deux en grandeur nature (en conditions biologique et conventionnelle) pour l'étude de faisabilité et un en micro-parcelle pour l'étude des paramètres physiologiques. Soit 400 arbres ensachés sur une période de 6 mois. Ces premiers essais ont permis de valider un matériau : le polypropylène, et de montrer l'efficacité de cette technique face à la mineuse. Cependant, l'intérêt est plus mitigé selon le type de ravageurs, certains étant très bien contrôlés (pucerons, aleurodes), d'autres favorisés (cochenilles). Sur le plan physiologique, l'ensachage s'est avéré très favorable à la croissance de l'arbre (longueur des rameaux). En effet, l'activité photosynthétique globale est supérieure sous les protections grâce à la diminution du rayonnement direct responsable de l'échauffement de la feuille. Enfin la protection mécanique s'est avérée comme une méthode compatible avec les pratiques habituelles, mais cependant coûteuse : elle devra faire l'objet d'aides financières si on souhaite favoriser cette solution écologique. L'amélioration de la structure de soutien est ressortie comme étant indispensable pour la viabilité de ce moyen de lutte mécanique. Un nouveau concept développé à partir de l'observation du comportement des structures actuelles pourrait être une solution intéressante à intégrer dans l'étude 2002. La prise en compte de la méthode par les professionnels paraît également importante à étudier en plus de la validation des résultats obtenus. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MEM 1748 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |