Titre : | ENQUETE DANS LES EXPLOITATIONS LAITIERES, MISES AUX NORMES, DU SUNDGAU EN VUE D'AMELIORER LA GESTION DES DEJECTION BOVINES |
Auteurs : | AURORE GAULON ; ISAB |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : ISAB, 2001 |
Format : | 81 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
EFFLUENT AGRICOLE
POLLUTION DE L'EAU EPANDAGE FERTILISATION AZOTEE SYSTEME D'ELEVAGE |
Résumé : | Située dans le Haut-Rhin, au sud de Mulhouse, la petite région agricole du SUNDGAU occupe un tiers de la surface du département et compte 1 148 exploitations agricoles, dont 357 élevages modernisés. En 1997, la réalisation du diagnostic agronomique préalable à la mise en place de l'opération FERTI-MIEUX souligne les risques engendrés par les pratiques des éleveurs, relatifs à la pollution diffuse des eaux par les nitrates d'origine agricole. Afin de proposer des actions de conseil ciblées pour lutter contre cette pollution, une étude est mise en place par la Chambre d'Agriculture du Haut-Rhin. Elle concerne plus particulièrement les éleveurs laitiers modernisés ayant réalisé leurs travaux de mise aux normes et dont les conditions de stockage des déjections animales ne sont pas limitantes. L'objectif de cette étude est de caractériser leurs pratiques de gestion de ces déjections et d'en analyser les déterminants afin de définir les leviers d'actions et d'adapter les recommandations. Une enquête a été réalisée auprès de 27 éleveurs, représentatifs de la diversité des situations, par l'intermédiaire d'un entretien semi-directif relatif aux pratiques de gestion des déjections animales et de la fertilisation en relation avec le fonctionnement global de l'exploitation. Quatre systèmes de production sont mis en évidence. Des petites structures laitières côtoient de grands élevages intensifs, au sein desquels la place du système fourrager dans l'exploitation n'est pas la même. La gestion des effluents d'élevage est dépendante de la nature du produit géré. Le fumier est préférentiellement épandu sur le maïs en automne et au printemps alors que le lisier, principalement produit par des élevages de taille importante, peut aussi être valorisé sur les prairies à la sortie de l'hiver. L'ajustement de la fertilisati on azotée sur la culture de maïs après l'apport de déjections animales est variable selon les éleveurs. Les exploitants gérant du fumier ne comptabilisent pas sa valeur fertilisante à l'opposé du lisier. De plus, l'adaptation de la fertilisation minérale est meilleure chez des éleveurs pratiquant des analyses de sol. Toutefois, deux tiers des éleveurs apportent une dose globale d'azote minéral sur maïs supérieure au moins de 10 unités par rapport à la dose conseillée. A partir de ces constats, des objectifs d'action sont proposés en fonction des attitudes rencontrées chez les exploitants. Les actions collectives de conseil doivent être poursuivies. D'autres actions doivent être orientées vers certaines catégories d'éleveurs. Enfin, l'approche individuelle se justifie chez certains éleveurs dans le cadre du dispositif additionnel pour l'épandage de la Déclaration d'Activité Polluante. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MEM 1662 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |