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Titre : | Le dépérissement du poireau de primeur : cas de la région nantaise. |
Auteurs : | MORGANE CARN |
Type de document : | Mémoire de fin d'études |
Année de publication : | 2003 |
Résumé : | La région nantaise a derrière elle une grande tradition de pratiques maraîchères. La culture de poireaux de primeur, qui constitue sa particularité et l'un de ses atouts économiques majeurs rencontre actuellement des difficultés. En effet, le phénomène de dépérissement du poireau se traduit par des tâches de formes plus ou moins étendues et de couleurs variées sur différentes parties de la plante. Ces marques ", regroupées sous le terme " dépérissement ", engendrent des pertes allant jusqu'à 20% de la récolte. La nécessité de mieux cerner l'ampleur, les causes et les conséquences du problème a donné lieu à plusieurs axes d'étude. Des analyses en laboratoire ont été conduites pour identifier les pathogènes en cause. Une notation à la récolte a permis de connaître l'importance de chaque type de dépérissement. Un questionnaire a été adressé aux maraîchers pour déterminer l'influence de l'itinéraire cultural. L'évolution des symptômes pendant la conservation a été approchée par un essai. Des observations de tissus au microscope ainsi que des dosages de constituants minéraux ont été effectués sur un cas particulier, le symptôme 6. Finalement, ce sont 9 symptômes distincts qui sont regroupés sous l'appellation dépérissement. Les notations effectuées sur des échantillons de 60 poireaux à la récolte ont révélé que 21% des poireaux présentent des altérations sur le fût, 3% sur le plateau et 1% sur les racines. Le symptôme le plus fréquent est le symptôme 6 (61% des plantes touchées), puis celui sur le plateau (12%) et enfin le symptôme 4 (10%). Malgré le croisement des informations recueillies sur 101 questionnaires et les notations de symptômes réalisées, il est difficile d'établir une relation entre les pratiques culturales et les dépérissements. Certains facteurs semblent pourtant avoir une influence. Ainsi, l'allongement de la durée de culture, du stockage des plants ou l'absence de traitement anti-Fusarium à la plantation paraissent favoriser le phénomène. Pendant la conservation, que ce soit au frigo ou à l'air ambiant, il est apparu que les tâches sur les plantes augmentent. En ce qui concerne l'hypot hèse d'une cause physiologique au symptôme 6, des inclusions ont été observées dans les cellules au microscope (x400). D'autre part, les analyses minérales par absorption atomique ont montré que du cuivre et du fer sont présents en concentrations beaucoup plus importantes dans les poireaux malades. Les multiples origines du dépérissement rendent le problème difficile à traiter. Tout d'abord il est nécessaire de s'attaquer aux symptômes 4, 6 et " sur le plateau " qui sont les plus fréquents. Dans le cas du symptôme 6, des études visant à identifier la nature des inclusions semblent être une suite intéressante. L'influence de différentes pratiques culturales peut être approchée par des essais complémentaires." |
Spécialité : | Agriculture |
Numéro de promo : | 142 |