Résumé :
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Séductrice, simplificatrice, inutile et surfaite, la communication est parée de tous les vices. Le chercheur n'y voit souvent qu'une contrainte institutionnelle, une obligation. Et pourtant, elle réside au cœur même de la science.Du thésard, échangeant avec son directeur, au prix Nobel, interviewé par les grands médias, en passant par les colloques internationaux, elle est le trait professionnel commun à tous les chercheurs. Et, si l'on s'intéresse à la dimension cognitive de la communication scientifique (le travail inter- disciplinaire), à sa dimension culturelle (la vulgarisation scientifique) ou à sa dimension politique (les controverses dans l'espace public), on pense rarement la « communication » comme pratique professionnelle.
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