Titre : | REVISION OF THE PALAEOZOIC CARBONATES IN THE LOPPA HIGH (BARENTS SEA) NEW INSIGHTS ON BUILDUP STRATIGRAPHY AND KARST DEVELOPMENTS |
Auteurs : | FLORIAN MIQUELIS |
Type de document : | Thèse-Mémoire |
Editeur : | BEAUVAIS : LASALLE BEAUVAIS, 2009 |
Format : | 97 P. + ANNEXES |
Note générale : | Une version papier et une version cd |
Langues: | Anglais |
Concepts : |
MER DE BARENTS
RECIF KARST PALEOZOIQUE PLATEFORME CARBONATEE CANYON INTERPRETATION SISMIQUE DECOMPOSITION SIG |
Résumé : | Les carbonates paléozoïques de la mer de Barents ont été durant de nombreuses années la cible de l'exploration pétrolière. Les récifs carbonatés sont considérés comme des réservoirs privilégiés. A cause des variations eustatiques, des changements climatiques, de l'évolution biologique ou encore des différentes phases tectoniques ayant affecté la période comprise entre le Carbonifère moyen et le Permien, ces récifs ont des propriétés très variables et sont souvent affectés par des épisodes karstiques. Par conséquent, l'un des challenges majeurs de l'exploration est de mieux comprendre la distribution spatiale de ces récifs et des karsts les affectants aux regards de leurs âges, de leur lithologie, des changements climatiques et des épisodes tectoniques. Un bloc de sismique 3D récemment retraité a permis de réviser la stratigraphie paléozoïque du Loppa High, haut structural de la mer de Barents, en focalisant l'intérêt de l'étude sur les développement de récifs et de karsts. Une nouvelle méthode a été mise en place alliant diverses méthodes d'interprétation sismique tant surfacique (traditionnelle) que volumiques (attributs sismiques, filtres, décomposition spectrale...). En fait les méthodes d'interprétation volumique, et spécialement la décomposition spectrale, permettent de réveler un grand nombre de détails qui restent souvent cachés avec une méthode interprétative usuelle. Cela a débouché sur des résultats très concluants concernant la stratigraphie paléozoïque et notamment apportant des détails précieux sur le développement des buildups. En vue de mieux caractériser et de quantifier les karsts se développant au toit du Paléozoïque, la méthode a été complété par un projet SIG où ont été combinées les différents de types de données issues de l'interprétation. Ceci a permis de mettre en place des analyses de géolmorpholgie quantitative et des analyses spatiales multi-paramétrées.Concernant les récifs, cette méthode a permis de mettre en évidence des récifs de type Palaeoaplysina se développant sur les parties hautes de la rampe carbonatée au cours du Gipsdalen (formation de l'Ørn). Il s'agit de récifs puissants d'environ 40m et se développant dans un milieu très peu profond sous un climat chaud et aride. La décomposition spectrale permet de montrer que ce type de récifs se développent sous forme de patch reef ou de rides. Les récifs du Polarrev, se développant au sein du Bjarmeland, sont de puissants récifs (jusqu'à 200m) de type Bryozoan-Tubiphytes formant des rides polygonales et créant ainsi des mini-bassins associés de 2-3 km de large. Ils se dévellopent dans des eaux profondes sous un climat tempéré à froid. La décomposition spectrale a mis en évidence que ces récifs se trouvaient largement contraints par la subsidence tectonique et les fluctuations du niveau marin, se développant davantage dans une zone fortement subsidente. La fin du Polarrev montre une régression majeure impliquant la progradation des récifs vers le coeur de mini bassins et le développement de karst sur les parties les plus hautes de la marge. Ces karsts se développent préférentiellement sur les flancs des buildups du Polarrev inférieur.La nouvelle méthode a été mise en oeuvre afin de quantifier et classer les karsts se développant à la fin du Paléozoïque après le basculement et l'érosion de la marge, en fonction de faciès empruntés par ces karsts, des failles paléozoïques et de l'uplift . Ceci a mené à considérer plusieurs zones karstifiées: un plateau karstique présentant de nombreux sinkholes dont l'alignement est très bien corrélé à la stratigraphie. Ceci est surement en relation directe des propriétés différentes des faciès du Gipsdalen et du Bjarmeland exposés par troncation une seconde zone correspondant à la pente, montrant le développement de sinkholes profonds jusqu'à 300m et de grands canyons régulièrement espacés d'environ 4 km et semblant controlé par l'uplift et la fracturation. une zone au pied de la pente où se développent des sinkholes pouvant réemprunter des systèmes karstiques plus profonds et où ré-émergent des systèmes de drainage. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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MI5.360 | Texte imprimé | Réserve | Exclu du prêt |