Titre : | ISLANDE |
Auteurs : | OCDE |
Type de document : | Livre |
Editeur : | PARIS : OCDE, 2008 |
Collection : | ETUDES ECONOMIQUES DE L'OCDE, num. 3 (2008) |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-92-64-04300-8 |
Format : | 103 P. |
Note générale : | BIBLIOGR. P. 102 |
Langues: | Français |
Concepts : |
SITUATION ECONOMIQUE
POLITIQUE MONETAIRE BUDGET POLITIQUE BUDGETAIRE COUT DE LA SANTE DEPENSE DE SANTE POLITIQUE DE LA SANTE SYSTEME DE SANTE ISLANDE |
Résumé : | Résumé A la suite de réformes structurelles d'envergure et de grands projets d'investissements directs étrangers, l'économie islandaise a connu plusieurs années de rapide expansion, qui se sont soldées par d'importants déséquilibres internes et externes. Tandis que la croissance a ralenti et que les déséquilibres se sont atténués, le processus d'ajustement a été inégal, l'évolution des salaires, l'amélioration des conditions financières et les mesures gouvernementales ranimant la demande et les pressions inflationnistes en 2007. L'économie fait preuve de flexibilité et de résilience mais demeure vulnérable aux variations de l'état d'esprit des investisseurs étrangers, comme en témoigne la récente instabilité du taux de change et des prix des actions. Le principal enjeu pour les pouvoirs publics, dans le court terme, consistera donc à rétablir la stabilité macroéconomique en oeuvrant sans relâche pour la résorption des déséquilibres. Il faudra en outre s'employer à renforcer la capacité des politiques monétaire et budgétaire de réduire l'instabilité économique et d'évite r la résurgence de déséquilibres majeurs, afin d'aider l'Islande à conserver un taux de croissance satisfaisant. A moyen terme, les pressions sur les dépenses s'intensifieront et les autorités devront s'attaquer principalement à la réforme du système de santé. Malgré une situation budgétaire globalement favorable, les soins de santé (financés essentiellement par l'État) représentent une source majeure de pressions sur les dépenses publiques. Les résultats en matière de santé sont excellents, mais le système est coûteux, et il est sans doute possible d'en améliorer l'efficacité par rapport au coût. Les principales questions abordées dans la présente Étude sont les suivantes Rétablir rapidement l'équilibre économique o Faire comprendre très clairement que la Banque centrale n'hésitera pas à durcir encore les conditions monétaires si cela est nécessaire pour ancrer les anticipations inflationnistes au niveau de l'objectif officiel. Afin de promouvoir la crédibilité et l'efficacité de la politique monétaire, il serait souhaitable que les membres du gouvernement respectent l'indépendance de la Banque centrale en ce qui concerne l'élaboration de sa politique. o Tant que la demande restera excessive et que les pressions inflationnistes persisteront, éviter toutes mesures budgétaires expansionnistes. De même, dans la mesure du possible, mettre en route progressivement les nouveaux grands projets à forte intensité d'énergie, lesquels, en tout état de cause, ne doivent pas démarrer sans avoir fait l'objet d'une évaluation préalable des coûts et avantages (y compris de l'impact sur l'environnement), dans un cadre général et transparent. Renforcer le cadre de la politique macroéconomique o Une fois l'inflation stabilisée, consolider le processus de cadrage budgétaire en adoptant des plafonds pluriannuels contraignants de dépenses nominales compatibles avec l'objectif d'inflation. Mettre en place des règles budgétaires similaires pour les collectivités locales, y compris des limites de dépenses. Cela renforcerait la contribution de la politique budgétaire à la stabilisation macroéconomique, ainsi que l'adhésion de l'opinion publique à l'objectif d'inflation. o Une fois l'inflation ramenée durablement au niveau fixé comme objectif, on pourrait envisager d'affiner le cadre de ciblage de l'inflation (ajuster la variable de l'objectif, par exemple). o Réformer le Fonds public de financement du logement (FFL), qui non seulement fausse l'affectation des ressources mais aussi nuit à l'efficacité de la politique monétaire et contribue aux déséquilibres. Au minimum, faire payer au FFL un droit correspondant à l'avantage que lui confère la garantie de l'État. En outre, il est recommandé de dissocier ses fonctions sociales de ses activités de gros sur le marché, les objectifs sociaux étant pris en charge par des transferts ciblés. Améliorer l'efficacité du secteur de la santé par rapport à son coût o Faciliter la prestation de services privée, qui ne représente qu'un quart des services de santé financés par l'État, et ouvrir le secteur à la concurrence afin d'en améliorer l'efficience et d'élargir l'éventail de choix des patients. Envisager un recours accru au ticket modérateur pour éviter que la concurrence entre fournisseurs, dans un contexte de partage des coûts inexistant ou très faible, n'entraîne une surconsommation de services médicaux. Ces mesures atténueraient aussi les pressions sur les finances publiques. o Renforcer le rôle de l'État en tant qu'acheteur de services de santé, en fixant des plafonds de dépense publique, en accélérant l'analyse coût-efficacité des principaux services et en mettant en place des systèmes de financement par activité. o Réduire encore le recours aux soins hospitaliers coûteux et en accroître l'efficacité, et prendre des mesures pour abaisser le coût élevé des produits pharmaceutiques en favorisant l'utilisation de médicaments génériques. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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RES 380 | Livre | Réserve | Disponible |