Titre : | ITALIE |
Auteurs : | OCDE |
Type de document : | Livre |
Editeur : | PARIS : OCDE, 2007 |
Collection : | ETUDES ECONOMIQUES DE L'OCDE, num. 12 (2007) |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-92-64-03326-9 |
Format : | 159 P. |
Note générale : | BIBLIOGR. P.156 |
Langues: | Français |
Concepts : |
ECONOMIE
SITUATION ECONOMIQUE CONCURRENCE PRODUCTIVITE VIABILITE FEDERALISME ITALIE |
Résumé : | Une reprise économique très opportune est en cours en italie. Elle reflète en partie l'accélération conjoncturelle de l'activité dans le reste de l'Europe, mais on note également les premiers signes d'une amélioration plus fondamentale, en particulier du côté des exportations et du marché du travail. Malgré tout, les perspectives à moyen terme restent problématiques : la productivité totale des facteurs ne se redresse guère, le niveau élevé de la dette publique menace la viabilité budgétaire et le vieillissement démographique paraît de grande ampleur. Sans nouvelle réforme pour restaurer le dynamisme économique, le niveau de vie baissera par rapport aux autres pays. On examinera dans cette Étude les mesures que le gouvernement a prises face à ces défis, en particulier pour stimuler la concurrence sur les marchés de produits, viabiliser les finances publiques et faire fonctionner le fédéralisme budgétaire - autant de mesures qui contribuent à la croissance et à l'a justement. Stimuler la concurrence entre prestataires de services. La croissance de la productivité totale des facteurs stagne depuis le début de cette décennie, en ne réagissant pas à l'innovation technologique, contrairement à ce qu'on observe dans les autres pays de l'OCDE. Cela tient pour une large part à la prédominance de réglementations qui restreignent la concurrence. Les autorités ont récemment adopté deux séries de mesures judicieuses de libéralisation concernant plusieurs secteurs comme le commerce de détail, les professions libérales et les activités bancaires. Mais la poursuite du processus de libéralisation est cruciale, car il reste de vastes possibilités de renforcement des forces du marché. il faut réduire les interventions publiques dans le secteur des entreprises,faire reculer les obstacles locaux dans le commerce de détail, mettre fin aux obligations excessives d'autorisation dans les services professionnels, affaiblir l'influence des associations professionnelles et intensifier la concurrence dans la banque de détail. Ainsi, une plus vive concurrence exercerait des pressions à la baisse sur les prix et aurait des effets bénéfiques pour les consommateurs. Assurer la viabilité des finances publiques. Grâce au dynamisme des recettes fiscales, le déficit public s'est contracté l'an dernier, mais l'Italie devra maintenir une politique budgétaire très prudente en 2007 et à plus long terme, compte tenu de l'endettement public, qui reste supérieur à 100 % du PIB. L'objectif que s'est fixé le gouvernement, porter l'excédent primaire à 5 % du PJB en 2011, paraît adéquat pour assurer la viabilité des finances publiques et ouvrir la possibilité d'alléger la pression fiscale. Mais il devrait être possible d'atteindre plus tôt cet objectif. À cet égard, le projet de réforme de l'administration publique convenu avec les syndicats montre de bonnes intentions mais sa mise en oeuvre paraît incertaine. La viabilité budgétaire est également tributaire de la pleine application des réformes dans le secteur des retraites ; il est donc regrettable que l'ajustement pour tenir compte de l'espérance de vie, déjà décidé, soit retardé et qu'on reconsidèr e actuellement le relèvement progressif de l'âge de la retraite, qui avait lui aussi été décidé. Faire fonctionner le fédéralisme budgétaire. L'Italie a commencé de décentraliser la fourniture des services publics au profit des niveaux infranationaux d'administration. C'est là une évolution prometteuse, qui pourrait améliorer l'allocation des ressources dans l'économie et responsabiliser davantage les autorités publiques. Mais la décentralisation connaît des problèmes de démarrage, en particulier du côté du financement. Les transferts aux administrations infranationales se fondent très largement sur les dépenses passées, ce qui n'incite guère à développer les bases d'imposition locales et à dépenser efficacement. Il faudrait maintenant subordonner les transferts de péréquation régionale à des critères structurels objectifs comme les coûts standard et les capacités fiscales propres. Cela contribuerait à durcir la contrainte budgétaire et inciterait davantage à promouvoir le développement local. On pourrait par ailleurs améliorer le fonctionnement du pacte interne de stabilité et du pacte pour la santé en instaurant de véritables sanctions ; par exemple, il ne faudrait pas couvrir a posteriori les déficits dans le secteur de la santé, ni prendre en charge certaines dettes sans exiger des élus locaux qu'ils rendent des comptes en toute transparence. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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RES 374 | Livre | Réserve | Disponible |