Titre : | NOUVELLE-ZELANDE |
Auteurs : | OCDE |
Type de document : | Livre |
Editeur : | PARIS : OCDE, 2007 |
Collection : | ETUDES ECONOMIQUES DE L'OCDE, num. 2007-8 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-92-64-02756-5 |
Format : | 156 P. |
Langues: | Français |
Concepts : |
NIVEAU DE VIE
MACROECONOMIE POLITIQUE PRODUCTIVITE EPARGNE INVESTISSEMENT MARCHE DES CAPITAUX GESTION DES RISQUES NOUVELLE-ZÉLANDE OCEANIE |
Résumé : | La Nouvelle-Zélande a entrepris des réformes de grande ampleur ces vingt dernières années, et son économie est désormais l'une des plus flexibles et des plus résilientes de la zone OCDE. Cependant, un déficit extérieur important, un niveau d'épargne des ménages très bas et des pressions inflationnistes encore vives dénotent un profil de croissance déséquilibré. Certains signes montrent que ces déséquilibres commencent à se résorber, mais les perspectives à court terme demeurent incertaines. Compte tenu des politiques actuelles, il faudra du temps pour que les tensions inflationnistes se dissipent et, malgré un large excédent budgétaire, la forte augmentation des dépenses publiques complique la tâche de stabilisation de la Banque centrale. De plus, toute stimulation budgétaire allant au-delà de ce qui est envisagé actuellement - sous la forme d'une hausse des dépenses ou d'une baisse des impôts - retarderait le rééquilibrage interne et externe et accentuerait l'ajustement néce ssaire pour assurer la viabilité des finances publiques à long terme. En dépit d'une vigoureuse croissance économique depuis le début des années 90, et bien que les politiques économiques sur les marchés des produits et du travail améliorent globalement l'efficience, la croissance de la productivité dans l'ensemble de l'économie a été très médiocre, même si elle a été un peu supérieure dans le secteur mesuré , Plusieurs facteurs ont influé sur la productivité, mais il reste difficile d'interpréter le retard persistant de niveau de vie par rapport au reste de l'OCDE. On se demandera dans cette étude si les fortes fluctuations à moyen terme du dollar néozélandais et des taux d'intérêt à long terme plus élevés que dans les autres pays de l'OCDE ont pu jouer un rôle. Les principaux défis seront de maximiser l'amélioration du niveau de vie et d'absorber les pressions à la hausse sur les dépenses de santé et de retraite liées au vieillissement de la population. Dans ce contexte, la présente Étude se focalise sur les questions suivantes. Améliorer les politiques de retraite et d'épargne-retraite. Dans l'ensemble, les fondations des retraites publiques sont robustes, mais la stratégie de préfinancement n'atténuera que partiellement les pressions dues à la hausse des dépenses de retraite. Sans remettre en cause la structure de base du régime New Zealand Superannuation, on pourrait prendre deux mesures pour réduire son coût à long terme: utiliser une formule d'indexation plus faible pour les paiements de pensions et/ou relever l'âge d'ouverture des droits. De plus, un ajustement automatique de l'âge de la retraite en fonction de l'évolution de l'espérance de vie aiderait à gérer les risques budgétaires. Les autorités sont en train de mettre en place le dispositif KiwiSaver pour encourager les Néo-Zélandais à accumuler des actifs pour leur retraite. Ce dispositif devrait accroître les taux d'épargne des ménages. Si l'on éliminait les mesures que contient le dispositif en faveur du logement, on obtiendrait une plus grande diversification des portefeuilles des ménages. Étoffer les marchés de capitaux et accroître leur efficacité. Des marchés de capitaux plus développés améliorent l'allocation des ressources et la gestion des risques, mais les marchés néozélandais restent relativement étroits: une augmentation de l'épargne-retraite pourrait contribuer à les étoffer. Bien qu'il n'existe pas d'entraves réglementaires majeures à l'expansion des marchés de capitaux, il serait utile d'affiner le cadre de gouvernance des organismes de placement collectif et de durcir les obligations d'information, mais il faudrait aussi stimuler davantage le développement de la culture financière. Plus généralement, il faudrait mieux comprendre pourquoi certains secteurs des marchés de capitaux du pays restent sous-développés et pourquoi les ménages accumulent aussi peu d'actifs financiers malgré des taux de rendement élevés. Cela permettrait de mieux évaluer l'action à mener. Adapter le système fiscal aux besoins futurs. Le système fiscal a longtemps été considéré comme l'un des plus efficients dans la zone de l'OCDE. Mais à l'avenir des problèmes se poseront, notamment parce qu'avec un capital et un travail de plus en plus mobiles les bases d'imposition pourraient être compromises. Il faut pour la fiscalité une orientation stratégique plus claire si l'on veut maximiser le niveau de vie dans le long terme. Au moins deux grandes options pourraient être envisagées: adapter le système dans le cadre d'une imposition du revenu global, ou passer à un régime d'impôt dual sur le revenu, avec lequel les revenus du capital sont taxés à un taux inférieur à celui applicable aux revenus du travail. Ces options devraient être évaluées au regard de l'efficience, de l'équité, de la simplicité et des coûts de transition, dans un cadre macroéconomique intertemporel. En tout état de cause, il convient de réexaminer les limitations des bases d'imposition actuelles, comp te tenu des avantages d'une stratégie d'assiette large et de taux faibles , Toute mesure prise dans l'immédiat devrait éviter de stimuler la demande intérieure et être conforme à l'orientation à long terme qui sera en définitive adoptée. Il ne faut pas non plus que les réformes compromettent la viabilité à long terme des finances publiques: un relèvement du taux de la taxe sur les biens et services pourrait aider à atteindre cet objectif. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Section | Disponibilité |
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RES 10557 | Livre | Réserve | Disponible |